Deux bonnes, Claire et Solange, jouent à répéter une cérémonie qui a pour but de tuer leur maîtresse avec un tilleul empoisonné afin de lui extorquer son argent. L’une joue la bonne et l’autre la maîtresse. Lorsque Madame rentre à la maison, elle ne se doute de rien. Elle n’a qu’une obsession, retrouver son mari fraîchement emprisonné. Mais les bonnes ne sont pas prêtes, la répétition a été interrompue par l’arrivée de leur patronne, qu’à cela ne tienne, leur obsession est intacte : tuer Madame.

Les Bonnasses est une libre adaptation des Bonnes de Jean Genet, écrite pour une valise et trois comédiennes à l’énergie survoltée. Il y a là-dedans tout à la fois du cartoon, du théâtre de tréteau, des lettres et du punk ; comme si on avait donné du sirop de rue à des bonnes qui savent que toute vengeance dans la vie commence par le théâtre.

Mon compagnon de voyage interplanétaire a la forme de Y. Il peut voler, moi j’aimerai ça, mais pour l’instant j’essaie d’apprivoiser un vélo et qu’il se laisse rouler. L’univers qui est présenté dans ce spectacle est basé sur ce petit prince qui nous avions tant aimé. Mais cette fois, le personnage n’est pas petit, ni prince, et les vélos doivent se laisser monter. Une histoire magique chargée de poésie visuelle, inspirée de Maître Brossa et de la pararéalité de Duchamp. Un spectacle de cirque artisanal : le vélo artistique et la roue Cyr, habillée en lune, font le cirque. Les inventions font l’artisanal.